Il est né le 24 octobre 1938 à Ankoro. Fils de Marcel Kabulo Mwenda et de Alphonsine Kibawa. Le nom de Kyungu, dans la tradition des Baluba du Katanga est attribué à un jumeau et le deuxième enfant est désigné par le nom de Kabange. Il est effectivement jumeau d’une femme (déjà décédée).
Enseignant de formation et de carrière, Antoine fourbit ses premières armes politiques dans des revendications à caractère syndical en tant qu’enseignant à l’école Saint André de la commune Kenya. Déjà, il est collé à Frédéric Kibassa Maliba.
En août 1965. Antoine Gabriel Kyungu wa Ku Mwanza devient directeur de cabinet du ministre provincial de l'éducation,jeunesse,sports,travail et affaires sociales du Katanga Orientale, monsieur Kibassa Maliba.
Enseignant de formation et de carrière, Antoine fourbit ses premières armes politiques dans des revendications à caractère syndical en tant qu’enseignant à l’école Saint André de la commune Kenya. Déjà, il est collé à Frédéric Kibassa Maliba.
En août 1965. Antoine Gabriel Kyungu wa Ku Mwanza devient directeur de cabinet du ministre provincial de l'éducation,jeunesse,sports,travail et affaires sociales du Katanga Orientale, monsieur Kibassa Maliba.
Après le coup d'Etat de Mobutu, Antoine Gabriel est engagé à la compagnie du chemin de fer du Bas-congo au Katanga (BCK) ou il renoue avec les activités syndicales.
Lorsque Kibassa Maliba devient à nouveau ministre de l’éducation et des affaires social dans la province du sud-Katanga que dirige Godefroid Munongo, Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza devient de nouveau sont directeur de cabinet.
De 1970 à 1974, il est inspecteur des approvisionnements à l’ONATRA et 3 ans durant.De 1974 à 1977, il est cadre au service des approvisionnements à la B.C.K.
Lorsque Kibassa Maliba devient à nouveau ministre de l’éducation et des affaires social dans la province du sud-Katanga que dirige Godefroid Munongo, Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza devient de nouveau sont directeur de cabinet.
De 1970 à 1974, il est inspecteur des approvisionnements à l’ONATRA et 3 ans durant.De 1974 à 1977, il est cadre au service des approvisionnements à la B.C.K.
Il est 3 ans plus tard, soit le 18 janvier 1980 titularisé député national en remplacement de Mwando Simba (député national) qui venez d’être nommé gouverneur (à l’époque commissaire de région au Kivu).
A partir des années 1980, se manifeste une forte fronde parlementaire dans laquelle Antoine Gabriel est impliqué. Les flèches de cette fronde sont dirigées contre le président Mobutu. Ce sont les premiers signes de contestation politique interne contre le régime Mobutu dont le totalitarisme politique était en son comble.
En novembre 1980, un document intitulé « lettre ouverte au président de la république» est rédigé.Il sera signé par 13 parlementaires dont fait partie Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza. C’est une sorte de réquisitoire revendicateur qui propose la reforme des institutions étatiques. Ces 13 congolais constituent déjà un noyau d’opposants internes au régime. La propagande officielle le désignera par le nom de « comploteur de la Sainte Silvestre ».
C’est la gestation d’un nouveau parti politique dénommé UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) qui a au départ l’allure d’un groupes de pression politique. KYUNGU WA KUMWANZA est arrêté le 5 janvier 1981 et acheminé à Kinshasa ou il fut accueilli à l’aéroport par Kibassa Maliba. Ce dernier démissionnera de ses fonctions de Commissaire Politique pour rejoindre le mouvement de contestation.
Le 12 janvier 1981, les treize parlementaires sont déchus de leur mandat.La même décision interdit à Kyungu wa Kumwanza (avec neuf de ses collègues) d’exercer ses droits civiques et politiques des fonctions publiques.
Le 10 mars 1982, il est arrêté et emprisonné à Makala. En juillet de la même année, il est condamné à 15 ans de prison pour « complot qualifié ».
Chacun de 13 parlementaires sera ramené dans son milieu d’origine. KYUNGU WA KUMWANZA sera relégué à Kabalo.
Le 9 et 10 juillet 1982, le président Mobutu ordonne de transférer les fondateurs de l’UDPS dans des prisons de province. Cinq parlementaires dont KYUNGU seront envoyés dans des prisons de la province du Haut-Zaire (aujourd’hui province orientale). Il s’agit de Kibassa Maliba (prison de Oyo), Ngalula Mpandanjila (prison de Buta), Makanda Mpinga Shambuyi (prison de Djungu), Kyungu wa Kumwanza (prison de Nyangara), Paul Kapita( prison de Djungu)
Le 19 mai 1983, le président Mobutu proclame une amnistie générale. A la faveur de celle-ci, les treize parlementaires sont libérés.
A partir des années 1980, se manifeste une forte fronde parlementaire dans laquelle Antoine Gabriel est impliqué. Les flèches de cette fronde sont dirigées contre le président Mobutu. Ce sont les premiers signes de contestation politique interne contre le régime Mobutu dont le totalitarisme politique était en son comble.
En novembre 1980, un document intitulé « lettre ouverte au président de la république» est rédigé.Il sera signé par 13 parlementaires dont fait partie Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza. C’est une sorte de réquisitoire revendicateur qui propose la reforme des institutions étatiques. Ces 13 congolais constituent déjà un noyau d’opposants internes au régime. La propagande officielle le désignera par le nom de « comploteur de la Sainte Silvestre ».
C’est la gestation d’un nouveau parti politique dénommé UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) qui a au départ l’allure d’un groupes de pression politique. KYUNGU WA KUMWANZA est arrêté le 5 janvier 1981 et acheminé à Kinshasa ou il fut accueilli à l’aéroport par Kibassa Maliba. Ce dernier démissionnera de ses fonctions de Commissaire Politique pour rejoindre le mouvement de contestation.
Le 12 janvier 1981, les treize parlementaires sont déchus de leur mandat.La même décision interdit à Kyungu wa Kumwanza (avec neuf de ses collègues) d’exercer ses droits civiques et politiques des fonctions publiques.
Le 10 mars 1982, il est arrêté et emprisonné à Makala. En juillet de la même année, il est condamné à 15 ans de prison pour « complot qualifié ».
Chacun de 13 parlementaires sera ramené dans son milieu d’origine. KYUNGU WA KUMWANZA sera relégué à Kabalo.
Le 9 et 10 juillet 1982, le président Mobutu ordonne de transférer les fondateurs de l’UDPS dans des prisons de province. Cinq parlementaires dont KYUNGU seront envoyés dans des prisons de la province du Haut-Zaire (aujourd’hui province orientale). Il s’agit de Kibassa Maliba (prison de Oyo), Ngalula Mpandanjila (prison de Buta), Makanda Mpinga Shambuyi (prison de Djungu), Kyungu wa Kumwanza (prison de Nyangara), Paul Kapita( prison de Djungu)
Le 19 mai 1983, le président Mobutu proclame une amnistie générale. A la faveur de celle-ci, les treize parlementaires sont libérés.
De 1989 à 1990, KYUNGU devient membre de l’Assemblée Régionale du Shaba, élu de la ville de Lubumbashi.Après le discours du multipartisme le 24 Avril 1990; un parti, dénommé FENADEC (fédération nationale des démocrates chrétien) est crée sous l’impulsion de KYUNGU.Ce parti fusionnera quelques mois plus tard avec le PRI , parti des républicains indépendants, de Jean NGUZ-a-KARL-I-BOND ainsi qu’avec d’autres partis comme le P.P.A. pour former enfin l’UFERI (Union des Fédéralistes et des Républicains Indépendants). Il en devient président provincial tandis que Nguz en garde la tête nationale.C’est à ce titre qu’il prend une part active à la conférence nationale.
Enfin 1991, il est nommé gouverneur de la province du Katanga après une lutte politique acharnée qui rendit fragile le régime de Mobutu et le M.P.R au Katanga. Il se posa en défenseur acharné des intérêts des Katangais qui étaient véritablement avilis et chosifiés dans leur propre province. Beaucoup de cadres subalternes katangais obtinrent des promotions grâce au courage et à la franchise de l’homme dans sa lutte.Au cours de son exercice de mandat de gouverneur, se produisit un incident dont la responsabilité lui fut imputée en tant qu’autorité officielle numéro 1.
Enfin 1991, il est nommé gouverneur de la province du Katanga après une lutte politique acharnée qui rendit fragile le régime de Mobutu et le M.P.R au Katanga. Il se posa en défenseur acharné des intérêts des Katangais qui étaient véritablement avilis et chosifiés dans leur propre province. Beaucoup de cadres subalternes katangais obtinrent des promotions grâce au courage et à la franchise de l’homme dans sa lutte.Au cours de son exercice de mandat de gouverneur, se produisit un incident dont la responsabilité lui fut imputée en tant qu’autorité officielle numéro 1.
Le 29 décembre 1994, Nguz a Karl I Bond, essoufflé par la maladie, nomme son épouse Wivine Landu en qualité de président intérimaire du Parti .A.G/ Kyungu wa Kumwanza quitta le parti et en créa un autre dénommé « UFERI OR » dont il devient président national.
En 1995, il est suspendu de ses fonctions de gouverneur qu’il ne réoccupera que le 27 mars 1997 suite à la poussée fulgurante de l’AFDL qui déséquilibra Mobutu. Le pouvoir révolutionnaire de l’AFDL le mit en résidence surveillée.
En 1995, il est suspendu de ses fonctions de gouverneur qu’il ne réoccupera que le 27 mars 1997 suite à la poussée fulgurante de l’AFDL qui déséquilibra Mobutu. Le pouvoir révolutionnaire de l’AFDL le mit en résidence surveillée.
Après la levée de cette mesure, il est nommé Ambassadeur à Nairobi le 23 novembre 1998, puis en Arabie Saoudite en juin 1999 ;
Habitué à un pouvoir de terrain du Katanga, le diplomate démissionna et retourna au Congo. L’UFERI étant en pleine liquéfaction suite aux dissensions internes, Kyungu wa Kumwanza fut l’initiateur d’un nouveau parti politique UFEC d’abord, puis UNAFEC « Union Nationale des Fédéralistes du Congo ». Il en devient Premier vice président chargé de l’implantation. Il cumulera plus tard avec les fonctions de président provincial du Katanga après la démission de monsieur Augustin ILUNGA NDJOLOKO.
Habitué à un pouvoir de terrain du Katanga, le diplomate démissionna et retourna au Congo. L’UFERI étant en pleine liquéfaction suite aux dissensions internes, Kyungu wa Kumwanza fut l’initiateur d’un nouveau parti politique UFEC d’abord, puis UNAFEC « Union Nationale des Fédéralistes du Congo ». Il en devient Premier vice président chargé de l’implantation. Il cumulera plus tard avec les fonctions de président provincial du Katanga après la démission de monsieur Augustin ILUNGA NDJOLOKO.
C’est à ce titre qu’il participera aux négociations « Prétoria, Sun City ... » qui aboutiront à la mise en place des institutions dont il sera député nationale.
Aux élections législatives provinciales de 2OO6, il est élu député provincial dans la ville de Lubumbashi, la population témoigne sa confiance à celui qu’elle appelle « Père du Katanga » ou « Père de la conscience katangaise ». Il sera ainsi élu Président de l’Assemblée provinciale du Katanga au quota de l’AMP. Il est aujourd’hui Président national de l’UNAFEC .
Aux élections législatives provinciales de 2OO6, il est élu député provincial dans la ville de Lubumbashi, la population témoigne sa confiance à celui qu’elle appelle « Père du Katanga » ou « Père de la conscience katangaise ». Il sera ainsi élu Président de l’Assemblée provinciale du Katanga au quota de l’AMP. Il est aujourd’hui Président national de l’UNAFEC .
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