samedi 13 juin 2009

KYUNGU WA KUMWANZA Antoine Gabriel

Il est né le 24 octobre 1938 à Ankoro. Fils de Marcel Kabulo Mwenda et de Alphonsine Kibawa. Le nom de Kyungu, dans la tradition des Baluba du Katanga est attribué à un jumeau et le deuxième enfant est désigné par le nom de Kabange. Il est effectivement jumeau d’une femme (déjà décédée).
Enseignant de formation et de carrière, Antoine fourbit ses premières armes politiques dans des revendications à caractère syndical en tant qu’enseignant à l’école Saint André de la commune Kenya. Déjà, il est collé à Frédéric Kibassa Maliba.
En août 1965. Antoine Gabriel Kyungu wa Ku Mwanza devient directeur de cabinet du ministre provincial de l'éducation,jeunesse,sports,travail et affaires sociales du Katanga Orientale, monsieur Kibassa Maliba.

Après le coup d'Etat de Mobutu, Antoine Gabriel est engagé à la compagnie du chemin de fer du Bas-congo au Katanga (BCK) ou il renoue avec les activités syndicales.
Lorsque Kibassa Maliba devient à nouveau ministre de l’éducation et des affaires social dans la province du sud-Katanga que dirige Godefroid Munongo, Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza devient de nouveau sont directeur de cabinet.
De 1970 à 1974, il est inspecteur des approvisionnements à l’ONATRA et 3 ans durant.
De 1974 à 1977, il est cadre au service des approvisionnements à la B.C.K.
Il est 3 ans plus tard, soit le 18 janvier 1980 titularisé député national en remplacement de Mwando Simba (député national) qui venez d’être nommé gouverneur (à l’époque commissaire de région au Kivu).
A partir des années 1980, se manifeste une forte fronde parlementaire dans laquelle Antoine Gabriel est impliqué. Les flèches de cette fronde sont dirigées contre le président Mobutu. Ce sont les premiers signes de contestation politique interne contre le régime Mobutu dont le totalitarisme politique était en son comble.
En novembre 1980, un document intitulé « lettre ouverte au président de la république» est rédigé.Il sera signé par 13 parlementaires dont fait partie Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza. C’est une sorte de réquisitoire revendicateur qui propose la reforme des institutions étatiques. Ces 13 congolais constituent déjà un noyau d’opposants internes au régime. La propagande officielle le désignera par le nom de « comploteur de la Sainte Silvestre ».
C’est la gestation d’un nouveau parti politique dénommé UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) qui a au départ l’allure d’un groupes de pression politique. KYUNGU WA KUMWANZA est arrêté le 5 janvier 1981 et acheminé à Kinshasa ou il fut accueilli à l’aéroport par Kibassa Maliba. Ce dernier démissionnera de ses fonctions de Commissaire Politique pour rejoindre le mouvement de contestation.
Le 12 janvier 1981, les treize parlementaires sont déchus de leur mandat.La même décision interdit à Kyungu wa Kumwanza (avec neuf de ses collègues) d’exercer ses droits civiques et politiques des fonctions publiques.
Le 10 mars 1982, il est arrêté et emprisonné à Makala. En juillet de la même année, il est condamné à 15 ans de prison pour « complot qualifié ».
Chacun de 13 parlementaires sera ramené dans son milieu d’origine. KYUNGU WA KUMWANZA sera relégué à Kabalo.
Le 9 et 10 juillet 1982, le président Mobutu ordonne de transférer les fondateurs de l’UDPS dans des prisons de province. Cinq parlementaires dont KYUNGU seront envoyés dans des prisons de la province du Haut-Zaire (aujourd’hui province orientale). Il s’agit de Kibassa Maliba (prison de Oyo), Ngalula Mpandanjila (prison de Buta), Makanda Mpinga Shambuyi (prison de Djungu), Kyungu wa Kumwanza (prison de Nyangara), Paul Kapita( prison de Djungu)
Le 19 mai 1983, le président Mobutu proclame une amnistie générale. A la faveur de celle-ci, les treize parlementaires sont libérés.

De 1989 à 1990, KYUNGU devient membre de l’Assemblée Régionale du Shaba, élu de la ville de Lubumbashi.Après le discours du multipartisme le 24 Avril 1990; un parti, dénommé FENADEC (fédération nationale des démocrates chrétien) est crée sous l’impulsion de KYUNGU.Ce parti fusionnera quelques mois plus tard avec le PRI , parti des républicains indépendants, de Jean NGUZ-a-KARL-I-BOND ainsi qu’avec d’autres partis comme le P.P.A. pour former enfin l’UFERI (Union des Fédéralistes et des Républicains Indépendants). Il en devient président provincial tandis que Nguz en garde la tête nationale.C’est à ce titre qu’il prend une part active à la conférence nationale.
Enfin 1991, il est nommé gouverneur de la province du Katanga après une lutte politique acharnée qui rendit fragile le régime de Mobutu et le M.P.R au Katanga. Il se posa en défenseur acharné des intérêts des Katangais qui étaient véritablement avilis et chosifiés dans leur propre province. Beaucoup de cadres subalternes katangais obtinrent des promotions grâce au courage et à la franchise de l’homme dans sa lutte.Au cours de son exercice de mandat de gouverneur, se produisit un incident dont la responsabilité lui fut imputée en tant qu’autorité officielle numéro 1.

Le 29 décembre 1994, Nguz a Karl I Bond, essoufflé par la maladie, nomme son épouse Wivine Landu en qualité de président intérimaire du Parti .A.G/ Kyungu wa Kumwanza quitta le parti et en créa un autre dénommé « UFERI OR » dont il devient président national.
En 1995, il est suspendu de ses fonctions de gouverneur qu’il ne réoccupera que le 27 mars 1997 suite à la poussée fulgurante de l’AFDL qui déséquilibra Mobutu. Le pouvoir révolutionnaire de l’AFDL le mit en résidence surveillée.

Après la levée de cette mesure, il est nommé Ambassadeur à Nairobi le 23 novembre 1998, puis en Arabie Saoudite en juin 1999 ;
Habitué à un pouvoir de terrain du Katanga, le diplomate démissionna et retourna au Congo. L’UFERI étant en pleine liquéfaction suite aux dissensions internes, Kyungu wa Kumwanza fut l’initiateur d’un nouveau parti politique UFEC d’abord, puis UNAFEC « Union Nationale des Fédéralistes du Congo ». Il en devient Premier vice président chargé de l’implantation. Il cumulera plus tard avec les fonctions de président provincial du Katanga après la démission de monsieur Augustin ILUNGA NDJOLOKO.

C’est à ce titre qu’il participera aux négociations « Prétoria, Sun City ... » qui aboutiront à la mise en place des institutions dont il sera député nationale.
Aux élections législatives provinciales de 2OO6, il est élu député provincial dans la ville de Lubumbashi, la population témoigne sa confiance à celui qu’elle appelle « Père du Katanga » ou « Père de la conscience katangaise ». Il sera ainsi élu Président de l’Assemblée provinciale du Katanga au quota de l’AMP. Il est aujourd’hui Président national de l’UNAFEC .

LE KATANGA DE DEMAIN



Le Katanga est la province la plus méridionale de la République démocratique du Congo, dont la capitale est Lubumbashi (anciennement Élisabethville). Sa superficie est de 518.000 km², sa population d'environ 8.200.000 habitants. Le plateau du Katanga accueille de nombreuses fermes d'élevage et d'agriculture. L'est (Manono) et le sud (Lubumbashi, Kolwezi) de la province renferment de très riches gisements de cobalt, cuivre, fer, radium, uranium, et diamant.

Selon l’article 2 de la constitution qui stipule que : « La République Démocratique du Congo est composée de la ville de Kinshasa et de 25 provinces dotées de la personnalité juridique… ».
En vertu de cette disposition constitutionnelle et à la lumière de la loi 08/012 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces, l’actuelle province du Katanga n’existera plus sous cette forme.
Le Katanga donne désormais naissance à quatre provinces : le Haut-Katanga, le Haut-Lomami, le Tanganika et le Lualaba.La carte postale de chacune de ces provinces renseigne sur leur viabilité. Cependant, au-delà du découpage, le chemin de fer reste l’épine dorsale pour le développement des quatre provinces issues du Katanga actuel.

Province du Haut-Katanga.
Chef-lieu : Lubumbashi Superficie : 132.425 km2
Position géographique : Sud Villes importantes : Lubumbashi et Likasi
Territoires : Kambove, Mitwaba, Pweto, Kipushi, Kasenga et Sakania
Composition sociologique : Sanga et Bemba
Sites touristiques : les parcs de Kundelungu et Upemba, la source du fleuve Congo, Bunkeya (la tombe de M’Siri), les sources d’eaux thermales de Kundelungu, la chute de Kayo.Hydrographie : lac Moero, rivière Kapolowe, source du fleuve Congo Richesses du sous-sol : cuivre, or, fer, manganèse, zinc, germanium, plomb, uranium. Richesses du sol : élevage, agriculture et pêche. Voies de communications : aéroport, chemin de fer et routes.

Personnalités marquantes : Boniface Mwepu, premier maire noir d’Elisabethville ; Lunda Bululu, professeur d’universités, premier premier ministre de la transition ; Kibasa Maliba, Co-fondateur de l’UDPS et plusieurs fois ministre ; Godefroid Munongo, ancien chef coutumier des Yeke et plusieurs fois ministre, Moise Katumbi, gouverneur du Katanga; Katumba Mwanke; Muyambo Kyassa; Dikanga Kazadi; Kaseba Makunko; Kunda Milundu; Kashoba Kabonshi, Kasweshi Musoka, Mumba Gama; Le regretté Kibwe Pampala.


Province du Tanganyika.

Chef-lieu : Kalemie Superficie : 135.028 km2
Position géographique : Est
Villes importantes : Kalemie, Moba et Manono
Territoires : Kalemie, Kongolo, Kabalo, Nyunzu, Manono et Moba
Composition sociologique : Hemba, Tabwa, Luba, Songe, Holoholo et Pygmées.
Sites touristiques : lac Tanganyika, le deuxième plus grand lac du monde et le plus poissonneux. Selon plusieurs études, ce lac serait composé de sept couches de poissons dont certains meurent de vieillesse ; la plage du lac Tanganyika, les montagnes de Suya, Murumbi et Nzawa ; le bassin houiller de Lukuga, les eaux thermales de Ngaza et Kongolo.
Richesses du sous-sol : cobalt, cassitérite, or. Richesses du sol : pêche, élevage et agriculture.

Personnalités importantes : Abée Kahozi, premier prêtre noir du Congo ; Nyembo Shabani, professeur d’universités, ancien gouverneur de la Banque du Zaïre et ancien ministre ; Kalume Mwana Kahambwe, ancien président du Conseil législatif (Assemblée nationale) ; le regretté Samba Kaputo, professeur d’universités et ancien conseiller spécial du président Joseph Kabila ; Gabriel Kyungu wa Kumwanza, ancien gouverneur du Katanga et actuel président de l'Assemblée Provinciale ;Muyumba Mahila Mwana; Kitungwa Lugoma; Urbain Kisula NgoyMwando Simba, plusieurs fois dans la territoriale et ministre de la défense; Laurent- Désiré Kabila, Héros national et ancien chef de l’Etat, Joseph Kabila, actuel Président de la République Démocratique du Congo.


Province du Haut-Lomami.

Chef-lieu : Kamina Superficie : 108.204 km2
Position géographique : Nord
Territoires : Bukama, Kabongo, Kamina, Kanyama, Malemba Nkulu
Composition sociologique : Luba et Songe
Sites touristiques : chute de Lubangule, parc Upemba, bassin houiller de Luena.Hydrographie : lac Upemba, lac Kazele, le fleuve Congo
Richesses du sous-sol : charbon
Richesses du sol : élevage, pêche et agriculture Voies de communications : aérodrome, chemin de fer, routes et voies navigables.
Personnalités marquantes : Banza Mukalayi Sungu; Jean-Claude Masangu, gouverneur de la Banque centrale du Congo ; Remy Mwamba Maleba;John Numbi Banza Ntambo; Jean Mbuyu Luyongola; Kabila wa Nkulu; Ngoy Mukena; Ilunga Ndjoloko; Mulongo Misha Kabange; Umba Kyamitala, ingénieur des mines et métallurgie, plusieurs fois mandataire public.


Province du Lualaba.

Chef-lieu : Kolwezi Superficie : 121. 308 km2
Position géographique : Ouest
Territoires : Lubudi, Mutshatsha, Kapanga, Dilolo, Sandoa.
Composition sociologique : Sanga,Tshokwe, Rund, Minungu, Dembo, Luena et Yeke.
Sites touristiques : Musumba, capitale historique de l’empire Lunda. Comme au temps ancien, l’autorité morale et politique de ce monarque, le Mwant Yav, s’étend, outre la province du Lualaba et une partie des provinces du Kasaï Occidental et du Bandundu (RDC), à la Zambie et à la République populaire d’Angola.
Richesses du sous-sol : cuivre, cobalt, uranium, manganèse. La province va compter sur le barrage hydroélectrique de Mwadingusha, en voie de réhabilitation, pour le développement de son industrie et pour son décollage économique.
Richesses du sol : élevage et agriculture .Voies de communications : aérodrome, chemin de fer et routes.

Personnalités marquantes : Moïse Tshombe, ancien président de l’Etat indépendant du Katanga pendant la sécession et ancien premier ministre pendant la Première République ; Sampasa Kaweta Milombe, plusieurs fois dans la territoriale et ministre sous la Deuxième République ; Nguz a Karl-i- Bond, ancien ministre des Affaires étrangères, ancien premier commissaire d’état (premier ministre de la Deuxième République) ; Muyej Mangej Mans; Kasongo Mwema, journaliste à RFI ; Kibambi Shintwa; Vanon Kiboko; Yav Tshibal; Edmond Mbaz-a-Mbang; Le regretté Jean-Bosco Mwenda Wa Bayeke, vedette de la chanson congolaise en langue swahili.



CHUTES DE LA LOFOÏ (KATANGA)

Chutes de la LOFOÏ
Une chute d'eau est l'interruption du flot d'un cours d'eau par un dénivelé important et une chute verticale du flot.
Dans les cas les plus importants, il peut s'agir d'un spectacle tout à fait impressionnant où un flux important se précipite dans le vide avec un bruit considérable et des projections d'eau ou d'embruns à des dizaines ou des centaines de mètres.
Les chutes de la Lofoï sont une chute d'eau située dans le parc national de Kundelungu,dans la riche province du Katanga, en République démocratique du Congo.
Ces chutes sont des plus hautes d'Afrique avec 384 m de hauteur et un jet continu d’eau de 347 m.La rivière Lofoï, est un des affluents de la Lufira, affluent du fleuve Congo / Lualaba.

C’est la province du Katanga qui a l’honneur d’abriter la plus haute chute d’Afrique, celle de la Lofoï, qui tombe d’une pente de 384 mètres de hauteur ! au saut de Kaloba en jaillissant du plateau des Kundelungu, sur la route lubumbashi - Sampwe. Tout aussi belles sont les chutes de la Lufira, qui produit de l’électricité alimentant Likasi, et celles de la Kilubi et de la Kakule près de Lubudi.

vendredi 12 juin 2009

LES SECRETS DU SUCCÈS (Par Kalumba Joël)

Pour parvenir au succès, nous devons savoir ce qui suit:

- Pas de succès sans échecs;
- Dites vous "NON" à la vie; c'est -à-dire : quand chaque jour n'est pas l'occasion d'une fête, quand nous nous laissons gagner par le découragement, quand nous nous fermons aux autres et quand nous avons peur.
Première règle d'or : En chaque obstacle, en chaque échec, en chaque desavantage ou défaut dont vous avez été afligé se trouve un bénefice supérieur.Les Effets de la première règle: La Motivation et la détermination.Un pas de plus, et le succès est à votre portée.Souvent immédiatement après un échec retentissant, on connait le succès le plus éclatant.
Deuxième règle d'or : Votre jeunesse est un atout.Les Effets de la jeunesse: Enthousiasme, Innovation, Énergie, Spontanéité, Ouverture d'esprit et Nouvelles méthodes.
Troisième règle d'or : Savoir ce que vous voulez; faites le premier pas vers sa réalisation.Chacune de vos pensées est un acte.Tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas.
Quatrième règle d'or : Soyez le plus précis possible. Ajoutez les plus de détails possibles et représentez-vous de ce que vous voulez obténir. Ne vous censurez pas l'établissement de votre objectif. Rélisez tous les soirs avant de dormir votre objectif au moins vingt fois d'affilé ( à haute voix).
Cinquième règle d'or : Libérez-vous de la peur.Bannaliser la peur qui est votre grand ennemi. La peur est le résultat d'une mauvaise compréhension de la vie et d'un manque de confiance et d'estime de soi. Soyez persuadé que votre poste existe et qu'il suffit de chasser la crainte et le doute en vous. Et les choses se passeront comme de la magie.
Sixième règle d'or : Faites le premier pas. Faites quelque chose avant toute chose.Paraphrasons la célèbre phrase de KENNEDY: "Ne vous demandez pas ce que votre futur employeur peut faire pour vous. Demandez-vous plutôt ce que vous pouvez faire pour lui". La loi éternelle de la compensation: "Faites le premier pas envers l'autre".
Septièmerègle d'or : "Plus on donne,Plus on reçoit". C'est une application directe de la loi de la compensation.
Huitième règle d'or : Se connaître soi-même et devenir ma6itre de son propre esprit.tout ce que l'esprit humain croit qu'il peut accomplir, il peut accomplir.
Neuvième règle d'or : Aider les autres. Sois honnête avec toi-même et ne jamais trahir ta conscience.

jeudi 11 juin 2009

JOSEPH KABILA KABANGE (Président de la R.D. Congo)

Fils de Laurent Désiré Kabila, ancien Président de la République Démocratique du Congo et de Mama Sifa Mahanya, le Président Joseph Kabila est né le 4 juin 1971 à Hewa Bora II, Collectivité de Lulenge, Territoire de Fizi, Province du Sud-Kivu en République Démocratique du Congo.Il est originaire de la localité d'Ankoro, chef-lieu de la Collectivité – secteur de Kamalondo, Territoire de Manono, District du Tanganyika.

Le jeune Joseph Kabila commence ses études primaires à Fizi dans le maquis du Sud-Kivu, en République Démocratique du Congo, études qu'il termine à l'école française de Dar-es –Salaam en Tanzanie.Il poursuit ensuite et termine ses études secondaires en Tanzanie.La nécessité de poursuivre la révolution l'oblige à entreprendre en Tanzanie une formation militaire alors qu'il pouvait bien poursuivre une formation universitaire classique comme cela se passe souvent.
En 1996, Joseph Kabila est nommé Commandant des opérations sur l'axe Kisangani ensuite Lubumbashi et Kinshasa pendant l'avancée des troupes de libération vers Kinshasa.En 1997, Il se rend en Chine pour parfaire ses études militaires à l'Université de la Défense Nationale de Pékin.En 1998, Il est nommé Chef d'Etat – major Général adjoint des FAC (Forces Armées Congolaises) et devient en 2000 Chef d'Etat-major de la Force terrestre.
Le 26 janvier 2001, Il prête serment en qualité de Président de la République Démocratique du Congo, succédant ainsi à son Père le Président Laurent Désiré Kabila décédé à la suite de l'ignoble assassinat du 16 janvier 2001. De 2003 à 2006, il dirige un gouvernent de transition issu des négociations politiques de Sun City avec l'opposition armée et non armée dont la mission principale était l'organisation des élections.
En 2006, il gagne les premières élections présidentielles libres, démocratiques et transparentes au suffrage universel direct avec 58% des voix. Il prête serment le 6 décembre 2006 entant que premier Président de la 3ème République Démocratique du Congo.Joseph Kabila est détenteur d'un Diplôme de Washington International University (Bachelor of Arts in International Studies and Diplomacy).Le Président de la République Joseph Kabila est Docteur honoris causa de la Hankuk University of Foreign Studies de Corée du Sud.Il est marié à Mme Marie Olive Lembe Di Sita et père de famille de deux enfants.

RIVIÈRE LUAPULA

La Luapula est une rivière d'Afrique centrale. La rivière Luapula sert d'émissaire au lac Bangwelo en Zambie vers le lac Moero en faisant office de frontière entre la Zambie et la République démocratique du Congo (RDC) sur l'essentiel de son cours.Elle constitue un bief navigable en bas vers le lac Moëro.
La rivière Chambeshi est le principal tributaire alimentant le lac Bangwelo et constitue dès lors la principale source d'alimentation de la Luapula. La plaine entourant le lac et la Luapula est largement inondable, néanmoins la Luapula compte plusieurs chutes importantes dont les chutes Mumbuluma, les chutes Musenda et les chutes Mambilima. En RDC, les cités de Kasenga, Kabimbi et Kashobwe sont situées sur la Luapula.La rivière Luapula longe la botte du Katanga.
La Botte du Katanga désigne généralement le saillant de la province du Katanga en République démocratique du Congo qui pénètre dans le territoire de la Zambie, le divisant en deux lobes, évoquant la forme d'un papillon. Cette extension a pratiquement la taille du Pays de Galles ou de la Sardaigne. La botte du Katanga est traversé par la route de la Botte du Katanga.
La botte du Katanga est généralement donnée en exemple comme frontière arbitraire [ définie par les Européens en Afrique au moment de le partage de l'Afrique, qui furent "tracées par les Européens, pour les Européens, et, à part en quelques exceptions, sans considération pour l'Afrique et les Africains.


dimanche 7 juin 2009

ADAEZE IGWE


Adaeze Chinenye Igwe est une fille Top-Model Nigerianne de 22 ans.C'est une jeune et belle fille qui est sorti Miss Top Model 2008 au Nigeria . Elle avait gagné 5 millions de Naira et une voiture Hyundai .
Adaeze Chineye a représentée son pays aux élections des Miss World 2008 à Johannesbourg en Afrique du sud où elle est sorti Dauphine,synonyme de deuxième place de Miss World Sport après une Irlandaise.Elle a été parmi le Top twenty de Miss World Talent.
Adaeze Igwe est étudiante de l'Université d'Abuja, elle originaire de l'Etat d'Anambra.Elle a crée des une fondation denommée : "The Adaeze Igwe Foundation". Cette organisation caritative vise la promotion de la santé et le developpement. Elle prend en charge des enfants et des malades de VIH-SIDA,Tuberculose et Malaria.

JOELLE KAYEMBE


Joelle Kayembe née à Lubumbashi en République démocratique du Congo, c'est un mannequin sud-africain d'origine congolaise.
Joelle Kayembe est née en République démocratique du Congo, elle y vit jusqu'à l'age de 11 ans, puis part s'installer en Afrique du Sud, avec toute sa famille. C'est à l'adolescence qu'elle signe son premier contrat avec l'agence sud africaine ice Model management. Elle fait alors de nombreuses campagnes de publicité pour des marques tel que Foschini, Playtex et Sprite Zero. Elle est révélée au grand publique par le calendrier 2005 du magazine FHM. Elle apparait dans un clip du rappeur Americain Ludacris, Pimpin all over the world. Elle a aussi été finaliste du concours international de top models en Chine en 2005. Joëlle a egalement été remarquée dans l’émission Deal or no deal.

mercredi 3 juin 2009

LUNDA BULULU Vincent de Paul


LUNDA BULULU

Vincent de Paul Lunda Bululu est un homme politique de la République démocratique du Congo (RDC), né le 15 octobre 1942 à Mwema-Mulota dans le sud du Katanga, marié et grand-père. Lunda Bululu est professeur à la faculté de droit de l'Université de Kinshasa et à Lubumbashi.
Il a été conseiller au bureau de Affaires étrangères en 1984, Secrétaire général de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), en 1984 et pour un deuxième mandat en 1989, Premier ministre du Zaïre, au début de la période de transition, du 4 mai 1990 jusqu'à sa démission le 1er avril 1991, Ministre de Affaires étrangères 1994.

En 2006, il se présente comme candidat à l’élection présidentielle congolaise de juillet 2006.
Après avoir fait partie de l'AFDL, il se joint au nouveau parti du Rassemblement congolais pour la démocratie en 1998. En 2001 il rejoint le Mouvement de libération du Congo de Jean-Pierre Bemba, et devient député dans le dialogue intercongolais et commissaire général aux institutions et droits humains, pour démissionner de ce poste en décembre 2004.
Il est président du Rassemblement des forces Sociales et Féderalistes (R.S.F en sigle).Actuellement ,Vincent de Paul Lunda Bululu est sénateur, élu de la circonscription du Haut-Katanga.

mardi 2 juin 2009

KATY PERRY

KATY PERRY

Katy Perry est née le 25 octobre 1984 à Santa Barbara, Californie, USA .Katy Perry n'est pas venue à la musique par hasard. Fille de pasteurs, elle grandit entourée de la musique gospel et chante elle-même à l'église. Le premier album qu'elle sort en 2001 ne comprend que du gospel. Devenue une choriste pour le label The Matrix (Avril Lavigne, Britney Spears), elle commence à travailler à un album en compagnie de Glen Ballard pour l'écriture. Quelques chansons sur son myspace, une interview au Blender Magazine et la B.O du films 4 filles et un jean font décoller la carrière de la jeune et pétillante chanteuse. Courant 2007, elle signe chez Capitol Music. Entourée par de nombreux professionnels comme Greg Wells qui a travaillé avec One Republic et Mika, elle travaille officiellement à son premier album One of the Boys. Bien loin du style chorale gospel avec lequel elle a commencé, les influences sont plus pop rock acidulé sur ce premier album.Comme une sorte de prélude, c'est un EP produit et co-écrit avec Wells qui sort en 2007. Ur so Gay devient une des chansons préférées de Madonna. Le premier single de One of the Boys, I Kissed a Girl, est lancé sur Itunes en avril 2008 puis sur son myspace en mai. Produit par Dr Luke, dont on connaît les collaborations avec Avril Lavigne et Kelly Clarkson entre autres, il provoque de vives critiques pour oser parler de sexualité et d'homosexualité, promouvant l'homosexualité selon un magazine américain. Elle partage la vie de Travis McCoy, le chanteur du groupe Gym Class Heroes.

KAMONA KALENGE Dieudonné

KAMONA KALENGE Dieudonné

Monsieur Kamona Kalenge est fils de Kamona Kamisengwa (Originaire du village Kamukebwile, situé sur le plateau Kipuma de Lwanza) et de Bwalya Mankunga (Originaire de M'pweto, dynastie de Mwabu, dans la chefferie M'pweto).Monsieur Kamona Dieudonné est petit fils de Clément Mankunga Sebente.
Kamona Kalenge Dieudonné est né un certain 5 Mars 1975 à Pweto.Il a gandit à Pweto où il frequenta l'école primaire Kashengeneke.Puis il entama ses études secondaires à l'Institut Cengelo(cha Bumi) de Pweto pour teminer à Kilwa, à l'Institut Lube dans le territoire de Pweto toujours.
Comme si cela ne suffisait pas, monsieur Kamona Kalenge a poursuivis ses études universitaires à l'université de Lubumbashi où il est sorti Licencié en Droit; option : Droit économique et social. Aussi, il est Agrégé de l'enseignement supérieur et Défeseur judiciaire près le Tribunal de Grande Instance de Lubumbashi.
Monsieur Kamona est également activiste de droits de l'homme dans " Libertas ", un chrétien engagé et consacré.

jeudi 28 mai 2009

BIOGRAPHIE DE RONALDINHO GAÚCHO (Par Kalumba Nundo)

Ronaldinho Gaúcho
Ronaldo de Assis Moreira (né le 21 mars 1980 à Porto Alegre, capitale de l'état du Rio Grande do Sul au Brésil), plus communément connu sous le pseudonyme de Ronaldinho Gaúcho ou tout simplement Ronaldinho, est un joueur de football évoluant à l'AC Milan et dans l'équipe du Brésil au poste de milieu de terrain offensif.
Il est issu d'une famille modeste dont le père – qui fut dans les années 1970 un milieu offensif de bon niveau évoluant au club amateur local, le Cruzeiro – exerce le métier de soudeur et arrondit ses fins de mois en surveillant les voitures du parking du Gremio Porto Alegre. Le père de Ronaldinho l'emmène dès son plus jeune âge hors des entraînements et lui fait faire coups francs, corners, penalties et tout ce qui peut faire évoluer son fils. En 1988, alors que « Ronnie » n'a que 8 ans, son père décède et Roberto Assis, l'aîné de la famille, devient le modèle de Ronaldinho, comme il le déclare plus tard : « Mon frère est un vrai héros pour moi. C'est un exemple, que ce soit en tant que père, frère ou footballeur ».En 1991, alors âgé de 11 ans, Ronaldinho rejoint Belo Horizonte pour un tournoi. En 1995, il connaît ses premières convocations dans la sélection des jeunes de Grêmio. L'école est alors mise entre parenthèses.
Le 10 avril 2001, Ronaldinho débarque à Paris avec l'étiquette d'une « future grande star ». Ainsi, son premier match contre Auxerre attire énormément de journalistes qui veulent assister au match ou plutôt rencontrer le joueur.Durant ses années à Paris, Ronaldinho a souvent émerveillé les supporters et impressionné les recruteurs avec ses buts, ses gestes et ses chevauchées dans les défenses de Troyes, Guingamp et surtout celle de Marseille lors d'une mémorable victoire au stade Vélodrome sur le score de 3-0.
Ronaldinho arrive en Catalogne juste à temps pour débuter la saison 2003/2004. Sous son impulsion, le Barça retrouve des couleurs et termine à la deuxième place du championnat.Mesurant 1,82 m, Ronaldinho est reconnu comme étant l'un des meilleurs joueurs du monde dans la lignée des Pelé, Maradona et autres Cruijff.La saison 2005-2006 voit Ronaldinho remporter le Ballon d'or, considéré comme la récompense suprême pour un joueur. Insatiable de trophées, il remporte une nouvelle fois la Liga ainsi que la prestigieuse Ligue des Champions.Considéré comme un « neuf et demi », c'est-à-dire ni tout à fait meneur ni tout à fait attaquant de pointe, Ronaldinho, avec ses dribbles fulgurants, sa conduite de balle et aussi ses facéties sur le terrain, a été adulé par les socios du FC Barcelone, club avec lequel il a remporté la Ligue des Champions en 2006.Selon un classement publié par le magazine américain Forbes, Ronaldinho est le joueur ayant gagné le plus d'argent en 2006 avec 23,5 millions d'euros de recettes.
Finalement le 15 juillet 2008, Ronnie signe un contrat de trois ans avec les rossoneri (A.C Milan), il rejoint ainsi ses compatriotes Kaká ou encore Pato.


LES CARACTÉRISTIQUES DE RONALDINHO
La rapidité, l'inventivité, l'improvisation et l'habileté sont les principales caractéristiques techniques de Ronaldinho, ajoutées à sa simplicité et son sourire. Sa position naturelle est celle de milieu offensif, bien qu'il bouge énormément, notamment en attaque. Raison pour laquelle d’ailleurs, ses entraîneurs le laissent comme électron libre sur terrain.Ronaldinho est un grand technicien. Capable d'inventer un nouveau geste à chaque match, le Ballon d'Or 2005 possède un jeu et une technique de dribble imprévisibles. Elastico ou le flip flap, coup du sombrero, El regat, jongles, lob, double passement de jambes mais aussi, bicyclette, passes aveugles, passes de l'extérieur du pied, de surprenantes talonnades (de toutes sortes) ou même espaldinha, vaselina, des coups francs phénoménaux, des pelletées de passes décisives toutes plus étonnantes et déroutantes les unes que les autres, la panoplie de Ronaldinho est trop large pour permettre à l'adversaire d'anticiper et suscite de l'admiration et du bonheur auprès des amateurs et des professionnels du ballon rond. Il est considéré comme l'un des plus grands dribbleurs de tous les temps. Son jeu de tête reste quant à lui un de ces principales points faibles bien qu'il soit capable de se signaler dans ce domaine.
Cependant, malgré sa technique et sa capacité de buteur, Ronaldinho éprouve certaines difficultés à se replacer pour défendre.

Les Attitudes et le Comportement du Chrétien face à la Sorcellerie (Par le Philosophe MPALA MBABULA Louis)

L’homme est un être complexe. Il est un mystère. Il vient de loin. A la différence des animaux, il aménage le présent et prépare le lendemain. Seul, parmi les autres êtres vivants, il enterre ses morts. Il est un être symbolique et cherche à savoir d’où il vient, où il est et où il va. Voilà pourquoi il cherchera à répondre à la fameuse question de « Qu’est-ce que l’homme ? ». Cette dernière le plonge dans le sens de la destinée humaine.
En outre, il verra que la vie n’est pas toujours ce qu’il veut qu’elle soit. On dirait qu’il y a quelque part un « ETRE » qui tisse sa vie à son insu. De ce fait, il cherchera à entrer en contact avec cet ETRE. S’il ne le fait pas, il peut arriver que cet ETRE prenne l’initiative de « contenter » cet homme confronté à l’énigme de la vie ; mais la plus grande question est celle de connaître la vraie nature de cet ETRE.

Avec la révélation divine, nous sommes, aujourd’hui, capables de donner la nature de tout ETRE spirituel avec qui l’homme entre et peut entrer en contact.
Ceci étant, nous disons que si l’homme n’entre pas en contact avec l’Etre spirituel et personnel appelé Dieu YHWH, il se connecte sur un autre Etre spirituel créé appelé Diable ou Satan. Ce dernier est à l’origine de la sorcellerie.
Toujours prise en elle-même, la sorcellerie se révèle ensuite être un pouvoir, c’est-à-dire une capacité d’agir, à distance ou de près, sur un autre être vivant ou qui a de la force. Tout tourne autour de la FORCE. Nous avons affaire à une GUERRE DE FORCES où l’on parlera même de position de force. Ce pouvoir, de par son origine, semble être au-dessus de toute force humaine, car pour l’acquérir il faut une certaine initiation. C’est à ce niveau que le « FISHIMBA »( gris pour avoir la force) et les « IFISHILA »(interdits afin de ne pas se déforcer) ont un sens d’être. Ce pouvoir présuppose aussi une conception du monde qui veut que ce dernier ait plusieurs plans ou consciences.
Devant ce phénomène têtu, le chrétien doit avoir certaines attitudes et un comportement digne de son nom. Par ailleurs, l’on doit se demander pour savoir qui est chrétien. Ne peut être chrétien que celui qui a la foi et qui sait que rien ne peut lui arriver sans la permission divine, car aucun de ses cheveux ne peut tomber sans que Dieu ne le sache. Ainsi il ne suffit pas d’être appelé chrétien pour être chrétien (Ps 23, 27,91,121,127,129).
Sachant que Dieu défend la pratique de la sorcellerie et de la divination (Dt 18,9-14 ; 7,25-26 ; Lév 18,21 ; 19,31 et 20, 4-5,27), le chrétien doit se tenir sur ses gardes et ne doit pas repousser les sorciers et devins. Il doit les considérer comme des êtres victimes ; toutefois, il ne doit pas oublier que Satan cherche à recruter ses agents parmi les serviteurs de Dieu. Que cela ne surprenne personne, car la Bible a tant d’exemples à ce propos : 2 R 17,7-18 ; 21,1-16 ; 1 R 14,1-19 ; 1 Sam 28,3-25 ; 2 ; Mac 12,33 ss.
L’on doit prier pour eux, et si cela est possible, l’on peut le faire avec le Ps 109 tout en signalant que vous recherchez leur salut. Le Notre Père nous contraint à prier pour eux.
L’on ne doit pas rendre le mal pour le mal : Rm 12,14-21 ; Dt 32,35 ; Jér 7,34 et 28 ; 1 Ps 5,8 ss ; Hb 10,30
L’on doit les assister et lui donner du pain quand il est dans le besoin : Gn 50,12-21.
L’on doit leur donner des conseils : Jér 19,13-17
Ne pas avoir peur d’eux mais les inviter à rencontrer Jésus et avoir sur soi les armes spirituelles (Eph 6,17).
N’oubliez jamais que notre SECOURS EST DANS LE NOM DU SEIGNEUR QUI A FAIT LE CIEL ET LA TERRE. Ainsi on doit se cacher dans le nom puissant de Dieu (Ps 8,3 ; 61,4 ; 121,2 ; 124,8 ;1 P 5,8 ; Jn 17,15 ; Col 1,13 ; Ps 18,1-7). Cachons-nous aussi dans le nom de Jésus : Eph 1,21 ; Rom 8, 31-37 ; Phil 2,10 ; Act 2,21 ; 1Jn).
La foi est la première condition pour un chrétien convaincu : Rm 10,9-13 ; ainsi nous pouvons même visiter les sorciers et partager leur repas : Col 2,15.
En dernière analyse, c’est aux pieds de Jésus qu’il faut tout déposer (Mt 11,28-29). Jésus a tout vaincu : Mt 28,18 et cachons en lui la vie : Col 3,3.
J’aimerai attirer votre attention sur un fait : la sorcellerie existe mais on ne doit pas croire en elle, si ce n’est pas en Dieu seul. C’est en Dieu seul qu’on doit placer sa confiance. C’est cela croire.
De tout ce qui précède, un chrétien sait que la sorcellerie existe puisque le Diable existe. En outre, il sait que Jésus a tout vaincu ; ainsi le Diable et les sorciers sont vaincus. En d’autres termes, nous devons savoir que la sorcellerie n’est rien, elle est comparable à une corde que l’on confond à un serpent.
Toutefois nous devons attirer votre attention sur les explications sociologiques de la sorcellerie. Même si ce n’est pas toujours le cas, nous devons reconnaître que parfois le soupçon et l’accusation de sorcellerie révèlent un conflit actuel ou passé des acteurs sociaux. De ce fait, la sorcellerie devient l’instance d’explication et d’un lieu d’exploitation des conflits, de la mort, des maladies. Mais contrairement à ce qu’affirment certains chercheurs, l’absence de la sorcellerie n’appelle pas nécessairement le bonheur social, car comme le dit si bien le proverbe bemba : « Ifimuti fikala pamo tafibula kushenkana =suite au vent, les arbres se cognent entre eux». Les conflits sociaux existent aussi longtemps que les hommes seront des animaux sociaux.
En outre, il serait obérant de réduire tout le phénomène têtu de sorcellerie à un reflet de la détérioration des rapports sociaux. Cela n’est pas toujours le cas. Que dire de cette personne qu’on assiste et qui, à la place de la reconnaissance, fait du mal à son bienfaiteur ? Sont-ce ses rapports sociaux détériorés qui l’ont poussé à commettre le mal ? Encore une fois, le proverbe bemba est plus réaliste que certaines explications qui se veulent scientifiques dans leur réductionnisme : « Amano ya ndoshi Kutumpa = l’agir du sorcier est absurde, c-à-d non déductible par la raison ».
Par ailleurs, il serait imprudent de toujours établir une relation de dépendance entre la sorcellerie et la crise socio-morale et qui poussera à affirmer que la sorcellerie est cause de la crise et que tout en n’étant pas la cause absolue, elle peut être son effet voire le moyen d’y remédier. Malemba, spécialiste sur les problèmes de la sorcellerie à l’Université de lubumbashi, me semble incomplet dans ses explications, car il passe sous silence certains témoignages (dans son Induction abstractive ≠ L’expérience directe) où certains sorciers manifestent, sans rancœur, le sadisme ou leur plaisir de faire du mal gratuitement. Ne dit-on pas , toujours avec le proverbe bemba, « uwalya akakwe tominwa mbila=celui qui a mangé un membre de sa progéniture, ne doit jamais être inquiété » ? En quoi ici la sorcellerie est un effet de la crise-morale ou un moyen d’y remédier ? Si, à la limite, dans ce cas, elle serait l’effet de la crise-morale, il n’est pas pour autant un moyen d’y remédier. La sorcellerie a sa propre logique qui dépasse parfois et non toujours l’explication sociologique, dialectique soit-elle.
Le réductionnisme rend aveugle. Chaque cas de sorcellerie est souvent différent d’un autre. Voilà pourquoi, l’explication du phénomène têtu de la sorcellerie demande la collaboration du THEOLOGIEN , du PHILOSOPHE, du PSYCHOLOGUE, du SOCIOLOGUE, de l’ANTHROPOLOGUE, du PASTEUR, du SORCIER et de l’ENSORCELLE.

Texte choisis par Joël Kalumba akateme imiti ubwikele.

Oraison Funèbre de l'Abbé KALENGA MATEMBELE faite par le professeur Abbé MPALA MBABULA


Révérend Abbé Augustin KALENGA Matembele, Dieu t’a choisi pour être le premier prêtre du Diocèse de Kilwa-Kasenga.
Et puisque celui qui t’a appelé s’appelle Yahvé Jireh, Dieu qui pourvoit, il a mis à ta disposition une énergie spirituelle afin de tenir bon dans la foi.

Comme premier prêtre du Diocèse, tu as beaucoup souffert pour annoncer la Bonne Nouvelle à tes sœurs et frères, et ce dans des conditions qui n’étaient pas toujours les meilleures.
Que Yahvé, Dieu des pionniers, se souvienne de toi !
Par ta foi, tu as tout enduré,
Pour l’amour de ton Diocèse, tu as obéi à tous les Evêques et tu as sillonné tout le Diocèse pour t’acquitter de ton devoir pastoral.
Tu as bravé la faim,
Tu as affronté le froid,
Tu as supporté les humiliations,
Tu as été souvent incompris pour tes positions pastorales pour et par tes sœurs et frères africains ;
Tout cela tu l’as accepté pour l’amour de celui qui t’a appelé dès les seins maternels.

Pour ce courage exemplaire, que Dieu des Armées se souvienne de toi !
Théologien pratique, tu l’as été.
Par tes réflexions originales et par ton zèle pastoral, tu as fait mettre sur pied, au sein du Diocèse de Kilwa-Kasenga, un modèle pastoral devenu une référence.
Pour tes initiatives pour l’avènement d’un christianisme africain, que Dieu de toutes les nations se souvienne de toi !

Généreux, tu l’as été et plusieurs personnes se souviendront de toi.
Comparable à un KIPUSHI dormant par terre et offrant son CIBWABWA à tout affamé,
D’un cœur ouvert, tu donnais ton argent à tout celui qui en avait besoin. Et Pour bien garder ton cœur en paix, tu ne possédais aucun carnet de dépenses financières.
Tu distribuais des habits à quiconque t’en demandait jusqu’en t’en priver toi-même et tu souffrais du froid à la place des autres.
Pour ta générosité légendaire, que Dieu des faibles ou de petits se souvienne de toi !

Tu fus un bon conseiller pour tout jeune prêtre qui s’approchait de toi avec ses problèmes. Toute oreille, tu l’écoutais.
Ainsi, du point de vue pastoral, tu nous exhortais à être des hommes de prières et des prêtres proches des chrétiens, et ce dans toutes les situations existentielles, à savoir durant le deuil, la maladie, l’hospitalisation , etc.
Du point de vue de la vie pratique, tu ne cessais de dire : « Mune, sois prudent ».

Pour tes conseils, nous te disons merci et que Dieu des Sages, se souvienne de toi !
Humain et franc, tu l’as demeuré. Irrité, tu te fâchais et vite, tu te calmais.
Jamais, tu n’as été rancunier.
Pour cette nature, reste notre modèle.

Agé, tu voulais toujours faire la pastorale.
Malade, jamais tu n’as voulu garder le lit et d’aucuns te traitaient de têtu.
Tu étais rongé par le souci de servir de telle sorte que même dans la vieillesse tu étais encore jeune au niveau de la volonté pastorale. Oui, UMUTIMA TAUKOTA.
Que ta soif pastorale soit notre maladie.

Que Dieu qui t’avait placé dans son champ de Kilwa-Kasenga, se souvienne de toi !
Prêtre, tu l’es à jamais et serviteur fidèle, tu l’auras été jusqu’au dernier jour.
Que Dieu Yahvé qui t’a appelé se souvienne toujours de toi !
Alors, Vieux, Sage, KAYAMBI MUSANGWAPO, repose en paix, car rien ne t’a séparé de l’amour du Christ.
WE KIKOLWE, KABUYE NA MALUMBO!

Professeur Abbé Louis MPALA Mbabula
Baptisé par Abbé Augustin KALENGA Matembele à Pweto le 17 mai 1961.
Texte choisis par Joël Kalumba Nundo.

NOTICE BIOGRAPHIQUE DE L'ABBÉ KALENGA MATEMBELE Augustin

NOTICE BIOGRAPHIQUE de KALENGA Augustin

Né à Puta, en Zambie, en 1920, le Révérend Abbé KALENGA Matembele est fils de MUMBA Matembele et de KIMPINDE Mwape.
C’est à 11 ans que Kalenga Matembele commença ses études primaires à Dubie. Le secondaire, il le fit au Petit Séminaire de Luabo et le Grand Séminaire à Kabwe où il termina ses études théologiques avec le Philosophe Révérend Père LUFULWABO.
Après un an de stage, il fut ordonné prêtre le 15 mai 1955 à Kilwa par Son Excellence Mgr DOBECI de la Zambie.
Il exerça son ministère, d’abord comme vicaire paroissial et puis comme curé. Successivement, il fut Responsable de la pastorale au sein du Diocèse, Responsable du centre d’animation des œuvres diocésaines et Directeur de la revue Tous Frères.
Initiateur de l’organigramme pastoral et auteur de l’ouvrage AMANO YA BWINA FILONGANINO, le Révérend Abbé Kalenga Matembele fut aussi initiateur des coopératives dans le cadre de ses fonctions de Responsable de commission de développement au sein du Diocèse. Il contribua à l’installation des groupes de prière au Diocèse.
Auteur de plusieurs articles publiés dans plusieurs revues dont TELEMA et CLERGE AFRICAIN, le Révérend Abbé Kalenga a pris sa retraite à un âgé assez avancé et a passé quelques années à la procure de Kilwa-Kasenga à Lubumbashi avant de nous quitter le dimanche 8 juin 2008.
Que son âme repose en paix ! Amen
Posté par Joël Kalumba

Lecture matérialiste du mandat de Laurent-Désiré Kabila (Par le Professeur Abbé Louis MPALA MBABULA)

Il y a un contexte présupposé qui conditionne l’ensemble de l’activité de parole : lorsqu’on entreprend de parler, nous dit LATRAVERSE, on présuppose que ce qu’on dit a un sens repérable [je souligne] que certaines expressions qu’on utilise ont une référence identifiable (…), qu’autrui dispose de moyens permettant de comprendre ce qu’on lui dit (…) » [1] .Le sens repérable et la référence identifiable sont ici ce que Paul Ricoeur appelle espace d’expérience, le PASSE PRESENT [2] .
Notre passé lointain et récent est présent, car il est notre référence. C’est le contexte-prétexte et L. D. KABILA l’analyse : « Mais le régime (…) a plongé dans l’irresponsabilité illimitée. Chose que Mobutu a reconnu, parce qu’il ne faisait que s’étonner sur le bateau [Outenika] (…). Ils [les Blancs] nous ont pris pour des gamins* (…). Un grand pays où l’on trouve la végétation la plus luxuriante et où les gens ne cultivent pas parce que nous sommes condamnés à vivre avec l’occident alors que nous sommes riches » [3] .
C’est un passé où « le pays (…) était alors dirigé par un Etat anti-peuple, un Etat dont la mission essentielle était de défendre les intérêts étrangers et de contenir le courroux des populations congolaises exploitées afin de permettre à ces intérêts étrangers de saigner à blanc la RDC. Les résultats, c’est la création de la misère un peu partout. C’est l’économie dite ravageuse extravertie. [Et à ce propos, en 1993, Kabila avait adressé une lettre de 17 pages à Mobutu où il disait entre autres : « Cessez d’avec la civilisation de la cueillette pour opter pour celle de la productivité » [4] .
Toutes les critiques, dit KABILA, ont convergé pour dire que l’Etat d’alors n’était pas autre chose qu’une sorte de garde-chevaux. Un Etat qui avait une seule mission : que les intérêts des grands pays et des petits pays priment sur l’intérêt national. Le caractère répressif de cet Etat est là. [C’était un] Etat-compradore (…), un gouvernement pour la sauvegarde des intérêts non nationaux, un gouvernement de marionnettes, un gouvernement actionné de l’étranger. (…). C’était la courroie de transmission des directives de l’étranger et qui oeuvrait uniquement à protéger les intérêts (je souligne), et vous êtes tous au courant, poursuit Kabila, on parlait des intérêts des Américains, des Français, des Belges… mais jamais des intérêts du peuple congolais. Et vous savez que cet Etat-là, conclut KABILA, l’Etat-compradore a trop duré. Il avait créé une culture, des habitudes dans le mode de production, de la pensée… le comportement des citoyens.

[1] - F. LATAVERSE, cité par G. NDUMBA, Critique de la raison pragmatique …, ., p. 175.
[2] - Cf. P. RICOEUR, o.c., p. 376.
[3] - L.D. KABILA, Discours, dans Le Palmarès 1343 (28/9/1998), p. et 6.
[4] Lettre citée par G. MUKENDI et B. KASONGA, Kabila le retour du Congo, cité par
D. BIKOKO, Recension du KABILA le retour du Congo de Mukendi et Kasonga , dans
Raison Ardente 50 (1997), p. 131.
Texte choisis par Joël Kalumba Nundo

mardi 26 mai 2009

KOFFI OLOMIDE (Par Joël KALUMBA EGO)

KOFFI OLOMIDE

Antoine Agbepa Mumba, alias Koffi Olomidé est un chanteur auteur-compositeur congolais né le 13 août 1956 en République démocratique du Congo; d'un père congolais et d'une mère congolo-sierraleonnaise.La musique l'intéressait peu durant son enfance puisqu'il rêvait de devenir footballeur. Mais c'est vers 1978, durant ses vacances à Kinshasa (il revenait de la France, où il était allé étudier), qu'il enregistra ses premières chansons. L'année 1983 marquera le début d'une aventure musicale qui commence avec la sortie de l'album Ngounda. Trois ans après, il crée un groupe, le Quartier Latin International, dont il est le chef.
Sa carrière éclate quelques années après les succès remportés, notamment par le nombre d'exemplaires vendus de son album Noblesse oblige sorti en septembre 1993 dont il recevra son premier disque d'or pour 100.000 exemplaires vendu ce qui a fait de lui l'un des artistes africains qui se vend le mieux, et lui vaudra d'ailleurs pour la seconde fois consécutive d'être consacré Meilleur chanteur aux Africa Music Awards. L'Olympia en 1998, le Zénith la même année en passant par le palais omnisports Bercy en 2000 faisant de lui premier artiste africain à avoir presté et réussi à remplir la plus grande salle de France (plus de 18.000 personnes) en one man show, cet artiste ouvre les portes des grandes salles européennes avec un grand succès derrière lui.
Son travail lui a valu, outre quatre disques d'or (1994, 1999, 2000, 2002), quatre trophées aux Kora awards en 2002 en une soirée et le titre de Meilleur artiste de la décennie en 2005 toujours aux Kora awards. Koffi est aujourd'hui l'artiste africain le plus titré et le plus représenté dans les différents charts en Afrique et en Europe. Il est l'un des douze artistes musiciens africains, le seul congolais, à avoir été cités dans les 1001 albums qu'il faut avoir écoutés dans sa vie. Son dernier album sans nom (Bord ezanga kombo en lingala), sorti en août 2008, est disque d'or en France, moins de trois mois après son lancement mais celui-ci est interdit 7 mois après sa sortie, de vente et de diffusion par la Commission nationale de censure de la RDC puis autoriser un mois plus tard.
Il est un artiste à plusieurs œuvres (album) sur le marché dans toute la République démocratique du Congo et dans toute l'Afrique.
Cependant, son groupe a connu beaucoup de mouvement de départ des musiciens, dont certains ont réintégré le groupe comme Modogo, Suzuki, Mboshi, Bourro, Babia, Blanchard. Et le dernier départ en date qui est le plus marquant, est celui de Fally Ipupa, chef d'orchestre de Quartier Latin, qui, après son album Droit chemin qui a remporté dès sa sortie un succès énorme.

Enfant, Koffi Olomidé qui habite un quartier populaire de Kinshasa la capitale, est bercé par la rumba congolaise de l'époque dont les grandes vedettes sont incontestablement Franco Luambo, Grand Kallé, Vicky Longomba, ou encore Tabu Ley Rochereau. Mais c'est plutôt ce dernier qui attire l'attention du tout jeune Olomidé et dans un rêve de gamin, il caresse l'idée de chanter un jour avec son idole. Ce qui se réalisera quelques années plus tard.
Amoureux de la musique, Koffi apprend grâce à l'aide d'un voisin à gratter à la guitare, il n'est alors âgé que de 13 ans. Son père, Charles Agbepa, n'est alors pas du tout content de la trajectoire que risque de prendre le futur de son fils, lui qui lui aurait préféré une carrière dans l'administration, tellement le petit Koffi est brillant à l'école. Mais poussé par sa mère et surtout par son grand frère Johnny co, il intègre petit à petit le milieu de la musique congolaise et c'est ainsi qu'il se fait remarquer à un des leaders de la formation Zaïko Langa Langa, orchestre jeune qui monte vers le milieu des années 1970. Ce leader n'est autre que Papa Wemba et ami de son frère aîné qui est littéralement émerveillé par le talent d'auteur/compositeur hors pair de ce jeune. Une amitié se lie alors entre les deux hommes. Mais cette introduction dans les coulisses de la scène musicale congolaise n'est que de courte durée, car, ayant décroché le bac, Koffi se voit obligé d'aller poursuivre ses études en France. Mais à chaque vacance, il retourne au pays et tente tant bien que mal à laisser exprimer sa passion.
C'est lors de l'une de ses vacances qu'il enregistre Onia, son tout premier 45 tours qui ne récolte pas un succès. Il récidive en 1977 avec Asso et Princesse Ya Senza qui le font connaître des mélomanes zaïrois. Mais ce succès honorable ne le satisfait pas pour autant. Koffi veut plus, il veut sa reconnaissance en tant qu'artiste et surtout compositeur malgré son jeune âge. Et un évènement va l'aider à y parvenir.
En effet, le groupe Zaïko Langa Langa, miné par des querelles de leadership, se sépare de sa grande star Papa Wemba. Désormais seul, mais doté d'une belle voix, il manque à Wemba de la matière à chanter, de la composition, et il se souvient alors de ce jeune rencontré il y a quelque temps. Mais celui-ci est en France pour ses études. Contacté, Olomidé visiblement ravi, passera énormément de temps dans sa chambre universitaire à composer des chansons destinés à lancer la carrière solo de Papa Wemba. Et la mayonnaise prend !
Wemba est adulé à chaque sorti d'album et le jeune Olomidé se voit décerner en 1978 alors âgé de 22 ans, le titre de meilleur auteur-compositeur grâce au titre Anibo chanté par Wemba. De ce duo artistique à succès entre les deux hommes, il naîtra un duel 20 années plus tard à l'émergence de Koffi Olomidé au-devant de scène musicale internationale. Ce dernier s'arrogeant le succès obtenu par Wemba grâce à ses compositions, alors que celui-ci venait de déclarer que l'aura de Koffi lui vient du fait de la publicité qu'il lui faisait dans ses albums.
En dépit de ses penchants pour la musique, Koffi Olomidé réussit tout de même à poursuivre ses études en Europe, dont il sort diplômé en science commerciale en 1980, son thème de mémoire s'intitule La Commercialisation de la richesse minière du Zaïre, un atout pour celui-ci ?. Il retourne chez lui pour chercher du travail, mais devra faire face aux difficultés d'en trouver un dans une période de crise. De guerre lasse, il décide de retourner en Europe, d'où il reviendra transfiguré.

Lorsqu'il retourne au Congo, Koffi Olomidé n'est pas vraiment une star en tant que telle. Il est certes très connu, du fait principalement de sa collaboration avec Papa Wemba quelques années plus tôt. D'ailleurs, à l'époque on le surnomme l'étudiant le plus célèbre du Congo. C'est dans ce cadre que sort en 1983, l'album Ngounda (Exil ou exilé) qu'on peut considérer comme son tout premier album, dans lequel il fait appel à Josky Kiambukuta du Tout puissant O.K JAZZ de Franco Luambo Makiadi. L'album rencontre un succès mitigé mais Koffi récidive un an plus tard avec Lady Bo avec la participation de King Kester Emeneya. Il bénéficie durant cette période de sa carrière du concours de plusieurs grosses pointures de la musique Zaïroise (Mbilia bel, Mpongo love, Fafa de molokay, Debaba el shabab, Defao, Carlyto lassa).
C'est en 1985 que la carrière de Koffi est effectivement lancé, à la sortie de l'album Diva. Un album bien travaillé par l'arrangeur Rigo Moya dit "Rigo star". Les mélomanes du Zaïre et du Congo Brazzaville le découvrent enfin en tant qu'artiste confirmé. La gent féminine est émerveillée par la sensualité, la tendresse des paroles de l'album, surtout du titre éponyme. Son premier public est donc logiquement composé de jeunes filles. Toutes les sorties de Koffi sont des événements à ne pas rater pour elles. Toutefois, ses premiers textes n'accrochent pas beaucoup les hommes. Ils sont en effet rares ceux qui déclarent à cette époque écouter Koffi. Et ce dernier ne s'en cache pas car il déclare dans la plupart de ces morceaux que le Tchatcho, son style de musique, est pour les jeunes filles (Tchatcho, pona yo mwana mwasi).

Ce qui est sûr, dans ce milieu des années 1980, aux côtés des grandes stars de la musique zaïroise, émerge petit à petit ce jeune prodige qui sait si bien parler aux femmes. C'est à cette période qu'on lui colle à tort ou à raison la réputation d'homme à femmes et de coureur de jupons. Qu'à cela ne tienne, Koffi récidive l'année suivante, en 1986, par l'album Ngobila, l'album le plus écouté à ce jour de son immense répertoire. Mais à sa sortie, comme il le reconnaîtra lui-même quelques années plus tard au cours d'une émission, il ne connaît pas beaucoup de succès comme 6 ou 7 ans après. La chanson qui donne le titre à l'album reste gravée dans la mémoire collective des mélomanes congolais qui parlent lingala. Il raconte l'histoire d'un homme, débout sur le quai du port, qui voit son amour partir pour un voyage et qu'il n'est pas sûr de revoir un jour.

Beaucoup de personnes se reconnaissent en fait dans le portrait dressé par la chanson et se sentent soulagées par les mots justes que Koffi trouve pour exprimer le désarroi causé par le départ d'un être cher.
Koffi, sans le vouloir sans doute, devient dans l'imaginaire des femmes, jeunes comme adultes, l'homme et le mari parfait que toute femme désire, l'amant romantique que toutes caressent l'idée d'avoir. Mais en même temps, cela exaspère du côté de la gent masculine. Ils n'apprécient pas cette presque déification que leurs mères, tantes, épouses, filles, sœurs, cousines vouent au chantre du Tchatcho. C'est dans ce contexte que naît ce sentiment anti-Koffi de la part de l'opinion Zaïroise, masculine en premier, que l'artiste traînera tout au long de sa carrière et qui lui collera à la peau au point qu'il en tirera un deuxième thème de prédilection dans ses chansons, aux côtés des chansons d'amour.
En début de l'année 1987, des rumeurs alarmistes circulent au sujet de Koffi. On le dit mort en Europe où il séjournait, de suite du sida. Le monde musicale des deux capitales du fleuve Congo est en émoi. L'information sur sa mort circule tellement que tout le monde y croit. Sa mère, en larmes et visiblement victime de cette désinformation, appelle à son domicile en France, et tombe sur son fils qui regardait tout bonnement le feuilleton Dallas à la télé.

Koffi sera très sérieusement ébranlé par cette épisode. Lorsque sa mère raccroche, il prend sa guitare et compose la chanson le revenant dans laquelle il répond à ses détracteurs (Bomoni té, boyoki yango, tika kotuba koloba, tuba tuba eza mabé ou vous n'avez rien vu mais seulement entendu, arrêtez de parler des choses que vous ne connaissez pas, la diarrhée verbale est une mauvaise chose) et sur la maladie dont on l'indexe, il dira "Kuna na mboka lola ata bato oyo ya sida, bazuaka pe kimia oyo ya seko ou au moins au paradis, il y a la paix éternelle même pour ceux qui souffrent du sida", allusion faite aux stigmatisations subies par les malades de la pandémie, mais ces paroles ne suffiront pas à faire estomper les rumeurs sur sa santé. À la suite de ce morceau, il composera le titre Dieu voit tout en compagnie de l'artiste Reddy amisi de Viva la musica de Papa Wemba, dans lequel il parle de sa prochaine mort. Beaucoup de mélomanes voient, à travers les paroles de la chanson, une prémonition sur la prochaine mort d'Olomide qui se sentirait condamné, ce qui relance la polémique.
Malgré tout, en ce milieu de l'année 1987 sort le nouvel album de Koffi intitulé Rue d'amour, opus qui sera réédité en support CD en 1992 par sonodisc sous le titre Forever. C'est le premier qui comporte au moins six titres inédits. Égal à lui-même, cet album est très bien travaillé par l'artiste qui se fait appeler Gangi ya film qui signifie littéralement l'acteur principal du film que l'on peut assimiler à celui qui désormais fait la loi dans la scène musicale Zaïroise. Dans cet opus, Koffi chante pour la première fois des VIP dans ses chansons.

Il compose un titre (Mosika ne Miso ou Loin des yeux) pour Claudy Likulia, la fille du général Likulia Bolongo et il rend hommage dans Myriam, à la défunte Myriam, riche héritière de la célèbre famille Moleka. Comme récompense, une jolie maison sera construite pour la star dans un quartier de Kinshasa à Bandalungwa. Dans les autres morceaux de l'album, il chante l'amour dans le titre éponyme et dans Stéphie, de la jalousie à son égard dans Petit frère ya yezu et dans Droits de l'homme. À partir de cet album, le succès ne le quittera plus jusqu'à aujourd'hui. Et chaque année qui passe, le chanteur franchira une étape de plus et filera de victoire en victoire.
À l'été 1988, l'album Henriquet paraît, du nom de la miss du Congo élue cette année là. C'est un énorme succès. Koffi Olomidé devient un phénomène dans le milieu musical des deux Congo. D'ailleurs, au cours d'une émission, Lukunku Sampu, grande vedette de la Télévision congolaise, le qualifie de "plus grande star actuelle de la musique zaïroise". Comme le précédent album, il est composé de six morceaux. Une fois de plus, Koffi fait étalage de tout son savoir dans l'écriture, dans la sensualité véhiculée par la chaleur de sa voix. En plus du titre éponyme, deux autres sortent du lot : il s'agit d'Orphélinat et de Djino. À l'image du poète Lutumba Simaro, Auteur/compositeur de renom du Tout puissant OK Jazz, Koffi pousse très loin la création et les paroles sont de très haute portée. Dans Djino, il déclare : « La lune, le soleil, le vent, le ciel et les étoiles nous ont été donné par Dieu sans que l'on ne lui ait réclamé. Pourquoi donc me refuser l'amour que je te demande, une chose que l'on a trouvé sur terre". Ou encore "Si dire à quelqu'un je t'aime était une chose à acheter, alors moi, le pauvre, je n'aurai sûrement pas pu te l'offrir. Mais comme ce n'est pas le cas, laisse moi en profiter et te dire combien mon cœur t'aime ». A la même période, on voit Koffi multiplier les concerts et son succès attire beaucoup de mécènes, notamment le jeune manager Laudert Bongwalanga qui scellera en cette année un jumelage entre Koffi Olomide et le Groupe Zaïko Langa Langa Kolo Mboka de Nyoka Longo.

En compagnie de ce groupe, plusieurs concerts seront donnés notamment deux au palais du peuple. Dans cette collaboration, c'est Nyoka Longo qui profite plus de l'aura et de la faculté de Koffi à drainer des foules, alors que lui se relevait à peine d'une séparation douloureuse d'avec ses anciens compagnons du groupe Zaïko originel. D'ailleurs, durant le second concert du palais du peuple, cet absence se fera ressentir dans la prestation de sons orchestre.
Les années 1980 se terminent pour Koffi par la sortie d'un nouvel album en août 1989 qui s'intitule Elle et moi premier album d'un artiste africain se retrouvant dans les charts français classé sixième des ventes. Celui-ci est un hommage à sa première fille Minou dont la naissance le bouleverse complètement. Cette fois-ci, Koffi travaille avec le capverdien Manou Lima. À la sortie de l'opus, les mélomanes notent quelques changements, dus sûrement à la patte de l'arrangeur capverdien. Le Tchatcho prend une nouvelle connotation. Le son et le rythme sont plus modernes, l'animation propre à la musique congolaise s'affirme plus. Et Koffi lance lui-même les cris qui donnent le la aux pas de danse. Mais il n'oublie pas pour autant les amateurs des chansons d'amour avec le très accrocheur coucou qui est en fait une composition de son guitariste Do Akongo. Avec cet album, Koffi ouvre les portes de sa vie privée aux mélomanes. C'est ainsi que le 31 décembre 1989, à l'occasion d'une émission organisée pour les fêtes de fin d'année, les caméras de la télévision nationale dévoileront le domicile très coquet du chanteur, le visage de son épouse et de ses enfants.
L'album Elle et moi ferme la période des années 1980 qui ont vu l'avènement de Koffi Olomide sur la scène musicale congolaise où on l'appelle désormais Golden star. Cette ascension ne lui a pris que sept ans, même si ce n'est que timidement qu'il occupe une place dans l'échiquier africain et européen.

Si durant la décennie 1980, le Tchatcho a envahi les deux rives du Congo et dépasse à peine les frontières de l'Afrique centrale, cette nouvelle décennie sera celle de tous les records, de l'apogée de sa carrière au niveau continental et international. Elle commence un certain mois de décembre 1990, lorsqu'Olomide largue sur le marché l'album intitulé Les prisonniers dorment. Il a alors 34 ans. Cet album s'avère être un puissant détonateur dans la carrière internationale de Koffi Olomide. Pour la première fois, on commence à le citer devant Papa Wemba par les spécialistes de la musique.

Tout au long de l'année 1991, on l'écoute partout, de Kinshasa au Cap en Afrique du Sud, de Rabat à Addis Abeba. En Afrique de l'Ouest et en Afrique de l'Est, il est désormais adulé. L'album crève les ventes. À Abidjan, il est numéro un des ventes d'albums. Et l'Europe n'est pas en reste à commencer par la France. Gilles Obringer classe l'album premier dans son émission Canal Tropical sur RFI. Les titres comme Mbabula sont diffusés en boucle même en Russie. Ce succès n'est que mérité au regard de la qualité artistique du produit. Il a de nouveau travaillé avec son ami Rigo star, après une intermède avec le capverdien Manu Lima, ainsi qu'avec les meilleurs requins de studio de France.
Koffi profite de la même ocasion pour améliorer sa prestation dans les concerts et fignoler ses clips. Le premier clip sort en même temps que l'album, dans lequel on voit un Koffi sûr de son art, grattant à la guitare, avec une expression un peu théatrale et en compagnie du mannequin la sénégalaise Khadja Sy. Désormais, la danseuse n'est plus là uniquement pour danser, faisant fi de son paraître. Elle vient désormais pour plaire et susciter le désir de la part du spectateur pour vendre le produit. D'ailleurs, le clip sur la chanson civilisé qui sortira au mois de mars 1991 fera date. La chorégraphie est très bien travaillée et l'accoutrement des danseuses est très osé. Les mélomanes salueront ce changement, d'autres par contre critiqueront beaucoup ces images. Vers la fin de l'année 1991, un dernier clip sur le titre Zero faute verra le jour. Cette fois-là, l'accoutrement des danseuses sera moins choquant.
Koffi continue aussi sur sa lancée en matière d'animation musicale entamée lors du précédent album. Un rythme d'enfer, digne des grands groupes tels que Zaïko et Empire Bakuba, accompagne des morceaux sans que la profondeur du message soit altérée. C'est dans ce créneau que s'inscrit désormais la ligne musicale Tchatcho, qui fera toujours distinguer la musique de Koffi avec les autres musiques du pays.
L'année 1991 se termine en apothéose avec plusieurs prix qui lui sont décernés au cours des trophées de la musique zaïroise. Koffi est désigné meilleur auteur compositeur, Les prisonniers dorment meilleur album de l'année. Le titre Zero faute terminera à la deuxième place. Quelques mois plutôt, il avait reçu des trophées similaires sur RFI. Le succès récolté par cet album est tel que personne n'imagine un seul instant que le prochain opus du chanteur puisse le dépasser. Mais celà est sans compter sur la détermination de Koffi qui veut toujours aller plus loin, plus haut et plus fort.
En février 1992 sort l'album qui est considéré comme le meilleur de l'artiste jusqu'à aujourd'hui. Il s'intitule Koweït, rive gauche, allusion à la guerre du Golfe et à la souffrance du peuple koweïtien durant le siège de l'armée de Saddam Hussein. La chanson phare de l'album, papa bonheur, est un véritable carton. C'est une fièvre qui s'empare, d'abord d'Abidjan où il est classé numéro un dès sa sortie, de Kinshasa, de Brazzaville et par la suite du reste de l'Afrique.

Il signe à partir de ce moment un long bail, un contrat de confiance et de fidélité avec le public africain et ce jusqu'à aujourd'hui. Il enchaîne des tournées à travers le continent et est invité à jouer au palais présidentiel du Gabon par le Président Omar Bongo Ondimba et durant la campagne présidentielle congolaise par le président Denis Sassou-Nguesso. Ce succès, à la vue des différentes contributions, n'est que mérité. Il a eu recours à deux arrangeurs congolais de grand talent, à savoir Maïka MUNAN et Suzy KASEYA, deux grandes figures de studios parisiens de l'époque.


Aujourd'hui Koffi Olomide est une référence de la chanson africaine, mais pas seulement puisque l'homme se présente aussi sans l'avouer directement de peur des grandes représailles de la société des sapeurs comme l'un de plus grand du moment mettant sa richesse a contribution il se distingue dans le port des grandes marques telles John Galliano dont il en a fait son cheval de fer jusque-là aucun autre sapeur n'ose s'y aventurer peut-être par peur de se ruiner.

Il est également celui qui a lancé le vedettariat africain dans la ligne de la bourgeoisie des grandes stars occidentales c'est-à-dire belle maison, voiture de luxe, et jolie femme pour comble le tout. Alors que cette philosophie lancée par Papa Wemba n'est restée qu'au stade de simple slogan dans le vécu de ceux se disant de son école et lui-même Koffi Olomidé lui est allé jusqu'à la matérialisation de ce mode de vie d'où son nouveau nom du GRAND MOPAO, c'est-à-dire un vieil homme riche avec un gros ventre et aimant les jeunettes. Il est suivi dans cette tendance par toute la jeunesse africaine de la chanson et du domaine public et voir même politique. Mais l'on peut dire que ces dernières années il s'est laissé distancé par d'autres courants plus rythmés venant de Côte D'Ivoire. Il en devient démodé.Mais aujourd'hui contre tout attente refait surface est prouve qu'il est toujours le meilleur.

Il est le roi du tchatcho un style créé par lui-même, qui met la femme et l'amour au centre de sa chanson. Toute une génération des gens aujourd'hui se dit Koffiphile se caractérisant essentiellement par un comportement amoureux orné de douceur et tendresse.

Koffi Olomide a neuf enfants reconnus. Il a eu deux enfants avec Marianne Makosso, sa première femme : Aristote son fils aîné, Elvis et Minou sa première fille. Il a eu trois enfants avec Alianne, sa femme actuelle : Didi Stone Nike né en août 1999, et Del Pirlo né en novembre 2005, et aussi, Rocky, Diégo et Karine issus d'union libre. Le 3 décembre 2007, Koffi Olomidé a un nouveau fils qui s'appelle Rolls St.James, né à l'hôpital américain de Neuilly-Sur-Seine.

Discographie:
Ba la joie (1978), Ngounda (1983) , Lady bo (1984) , Diva (1985) , Ngobila (1986) , The Top (1987) , Henriquet (1988) , Elle et Moi (1989) , Tcha Tcho (1990) ,Les prisonniers dorment (1990) ,Koweït Rive Gauche (1992) ,Pas De Faux Pas (1992) du Quartier Latin ,Noblesse Oblige (1993) , Magie (1994) avec le Quartier Latin , V12 (1995) ,Wake Up (1996) avec Papa Wemba , Ultimatum (1997) avec le Quartier Latin , Loi (1997) ,Droit de Veto (1998) avec le Quartier Latin , Attentat (1999) , Force de Frappe (2000) avec le Quartier Latin , Effrakata (2001) , Affaire d'État (2003) avec le Quartier Latin , Monde Arabe (2004) , Boma Nga N'elengi (2005) hors série , Danger de mort (2006) avec le Quartier Latin , Swi Chocolat Chaud (2006) hors série , Bord Ezanga Kombo (2008) , Mandrada (2009) hors série.

FALLY IPUPA (MUSICIEN CONGOLAIS)

FALLY IPUPA

Fally Ipupa est né en 1977 à Kinshasa (République Démocratique du Congo), capitale africaine de la musique. Comme bon nombre des jeunes de sa génération, la musique sera d’abord son hobby avant de s’imposer comme une priorité dans sa vie au point de prendre le pas sur ses études. Très tôt, il se découvre un don pour la chanson avec sa voix cristalline, bouleversante, prédisposée à la rumba et aux chansons langoureuses. Dès lors il ne vivra qu’à travers et pour la musique.

Il débute ses classes musicales dans divers petits groupes de Kinshasa (RDC) au début des années 90. Avide de découvertes et de renouveau, il ne s’éternise pas dans ces groupes et passe de formations en formations, pour finalement trouver sa place au sein d’un orchestre bien nommé : Talents Latents. Avec ses nouveaux coéquipiers, il attire l’attention du public kinois, lors des concours des orchestres en herbe de la capitale.Après cet épisode, Fally Ipupa travaille son chant et finit par attirer l’attention de Koffi Olomidé, dont il intègre l’orchestre (Quartier Latin) à la fin des années 90. Le jeune homme y trouvera finalement sa place et il en deviendra un des piliers incontournables.

Depuis près de 10 ans, Fally Ipupa conforte son art et exprime son talent au sein du « Quartier Latin » ; il maîtrise de mieux en mieux l’écriture au fil des albums du groupe. Avec « Eternellement » et « Ko ko ko », deux chansons majeures dont il est auteur/compositeur, Fally prend du galon et gagne en assurance jusqu’à occuper en dépit de son jeune âge, le poste de chef d’orchestre.Le public congolais qui affectionne les sobriquets et les superlatifs ne tardera pas à le surnommer ‘Dicaprio’ pour sa beauté, ‘Anelka, le transfert le plus cher’ pour sa valeur, ou encore ‘La merveille’ pour son talent.Fally est musicalement curieux et gourmand.

Ses goûts musicaux vont du classique au Hip-Hop, parmi ses modèles se trouvent Marvin Gaye, Shaggy ou Craig David. Ses influences mariées à son talent en font un artiste hors du commun, qui rêve des sonorités nouvelles, des aspirations qui ne sont pas évidentes à concrétiser dans un groupe comme Quartier Latin.C’est dans un souci de liberté artistique que Fally s’engage dans le projet d’un album solo et personnel, qui lui ressemble et qui mêle sans mal l’expression de sa créativité à celle sa personnalité. Fally est le premier artiste congolais de sa génération à tenter l’aventure d’une carrière musicale bivalente, qui mêle innovation et tradition.

FERRÉ GOLA (Par Kalumba Nundo)

HERVÉ GOLA BATARINGE

Né à Kinshasa dans la com­mune de Kintambo, le 3 mars 1976, Hervé Gola dit «chair de poule» possède des, qualités artistiques exceptionnelles. Grâce à sa voix charmante et mélancolique, cet artiste a le pouvoir de captiver les tympan des mélomanes.Outre ces potentialités d’un bon chanteur, l’auteur de «Sens interdit» maîtrise bien la percussion et le piano. C’est ce qui fait de lui un musicien complet.
Faisant partie de l’orchestre Wenge Musica BCBG tout terrain 4x4 à l’époque, Hervé a pu réellement décol­1er artistiquement au sein du groupe de Werrason. Le public le découvre en tant qu’un chanteur d’avenir en interve­nant efficacement dans l’album «Force d’intervention rapide », premier tube de Wenge MMM.La première chanson de Ferré dans l’orchestre Wenge MMM s’intitule «Vita Imana» tiré du tube «-Solola bien». Ce cantique a été bien apprécié, par les mélomanes et puis vient «Victime d’amour». Cette, chanson a été tirée de l’album «A la queue leu leu».Après l’orchestre cher -au «roi de la forêt», « chair de poule» a eu à réaliser d’autres cantiques avec Le marquis de maison mère. « Amour Intérêt » et « 100 kg » en sont des illus­trations concrets surtout que ces oeuvres de Ferré ont aussi cartonner.
Avant de faire sa carrière solo; Hervé a eu à réaliser une chanson, intitulée «Insecti­cide» Quartier Latin international, un véritable chef d’oeuvre tiré dans, l’album «Danger de mort» où l’artiste s’est une fois de plus exprimé avec beaucoup des talents.Désormais, c’est l’opus «Sens interdit», son tout pre­mier tube depuis sa carrière musicale, récemment largué sur le marché qui fait parler de lui.
Désormais,l’opus «Sens interdit», son tout pre­mier tube depuis sa carrière musicale,largué sur le marché a fait parler de lui.Il a crée son propre groupe "Les Marquis de Gaulois".Depuis 2008,il prépare son deuxième album intitulé:"Qui est derrière toi?" qui va sortir bientôt.